vendredi 6 juillet 2012

IAC (2) : la stimulation ovarienne...


(Partie 1 ici)
 
A quoi sert la stimulation ?

L'intérêt d'une stimulation de l'ovulation semble être évident chez les femmes présentant des anomalies de l'ovulation. Par contre, chez les femmes ayant une ovulation spontanée de bonne qualité, on peut se demander où se situe l'intérêt d'une stimulation lors des inséminations artificielles.  Pourtant, la plupart des centres de PMA pratiquent cette stimulation, pour la simple et bonne raison que celle-ci semble augmenter les chances de succès et de grossesse.

En effet, mis à part l'âge de la femme qui représente le principal facteur de réussite, la présence de 2 follicules augmente considérablement les chances de succès. De plus, cette stimulation permet de mieux contrôler le moment de l'ovulation. Une étude montre un taux de succès de 20%, en insémination, lorsque la femme reçoit un traitement stimulant, contre 4% en cycles non stimulés.

Le traitement commence généralement au 3ème ou 5ème jour du cycle. Il s’agit d’injections quotidiennes intra-musculaires ou sous-cutanées de Gonal-f® ou de Puregon® (FSH recombinante).


La surveillance de l’ovulation

Le début du monitorage de l'ovulation pour les inséminations artificielles commence au 10e, 11e ou 12e jour du cycle, selon les équipes et vos propres expériences antérieures.

On fait généralement:
- une échographie pour évaluer le nombre et la taille des follicules en croissance, ainsi que la taille de l'endomètre.
- un dosage des hormones (par prise de sang) pour évaluer la qualité des réponses hormonales et observer une éventuelle ovulation spontanée.

Ensuite, en fonction des résultats, le centre AMP vous dira quand auront lieu les examens suivants (en général, ils sont effectués tous les 2 ou 3 jours en fonction des résultats, et plus fréquemment lorsqu'on approche de l'ovulation).
La surveillance régulière a pour objectif d’adapter le traitement à la qualité de la stimulation observée. Ainsi en fonction des résultats, les médecins adapteront les modalités du traitement et de la surveillance.

D'après les sites du CHU de Toulouse et Natisens.

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